samedi 22 mars 2008

vendredi 21 mars 2008

Revue de presse / La Dépêche du Midi

Je ne pensais pas que c'était aussi difficile de clouer une banderole ! » s'exclame un papa, marteau à la main. Depuis quelques jours, c'est l'ébullition dans les cantons de Luchon et Saint-Béat. Bombes de peinture à la main, les parents d'élèves se sont transformés en professionnels de la manifestation. Plus aucun drap blanc usagé dans les armoires familiales, ils ont trouvé une seconde vie militante. « Moi, c'est la première fois que je fais tout cela, explique en riant une maman. C'est important d'être actif, je me bats pour mes enfants ! » s'exclame-t-elle avant de regarder, satisfaite, la banderole qui vient d'être achevée. Des ateliers du même genre se déroulent un peu partout dans les vallées du Luchonnais. À Cazeaux, c'est une bétaillère qui se retrouve entièrement couverte de slogans réclamant le classement en zone montagne. « Nous avons rencontré l'inspecteur à Saint-Gaudens, raconte Stéphanie, comme promis, les maires lui ont communiqué les dossiers retraçant tous les aménagements effectués pour attirer des jeunes dans la vallée. L'inspecteur nous a écoutés, mais nous restons très mobilisés, on ne sait jamais ». « Nous avons rencontré le sous-préfet, reprend Josiane Ger, présidente de la FCPE à Luchon. Nous lui avons exposé les problèmes école par école et nous lui avons précisé que seule l'application de la loi montagne de 1985 pourrait sauver nos écoles ». À l'appel des deux fédérations de parents d'élèves, une grande manifestation est prévue samedi. Le rendez-vous est fixé à 10 heures, rond point de Chaum. Le cortège se mettra en route en fin de matinée afin de rejoindre Luchon pour défiler sur les allées d'Etigny. Les onze maires de la vallée du Larboust ont proposé en conseil municipal une délibération demandant l'application de la zone montagne. À Luchon, elle sera soumise au vote ce soir, à 18 heures. Parents et enseignants iront manifester à Luchon La mobilisation continue chez les parents d'élèves et les enseignants contre la fermeture annoncée de classes dans les établissements scolaires du canton de Saint-Béat. Rendez-vous est donné aux élus, citoyens, parents et personnels de l'enseignement à manifester à 10 heures au rond-point de Chaum. Un convoi de véhicules se mettra en route lors d'une opération escargot, en direction de Luchon avant de défiler dans les rues de la cité thermale. L'académie de Toulouse refuse de reconnaître la classification en zone montagne des deux cantons, ce qui engendre une obligation de même effectif dans les classes de Toulouse que dans celles du haut-Comminges. L'Ariège et les Hautes-Pyrénées dont les contraintes liées à la situation géographique et aux transports sont identiques, sont eux classés montagne. Parents et enseignants veulent que les deux cantons de Saint-Béat et de Luchon soient dotés des mêmes spécificités et que les effectifs soient adaptés à la particularité des régions montagneuses. Si le classement en zone montagne n'est pas obtenu, à Saint-Béat, une classe de primaire sera fermée dès la rentrée prochaine tandis qu'au collège, seulement une langue vivante sera proposée aux élèves de 6e les 4e seront eux réunis dans une même classe, qu'ils aient choisi anglais ou espagnol. L'option latin ne sera plus proposée. Mais le cas de Saint-Béat se pose de manière identique dans le canton voisin de Luchon. Publié le 21 mars 2008 à 09h18 Auteur : V.B.

21 mars 2008 La dépêche du midi

vendredi 14 mars 2008

Revue de presse / La Dépêche du Midi

Ils sont venus de Fos, Marignac, Saint-Mamet, Montauban-de-Luchon, Cazeaux… Parents d'élèves, professeurs des écoles, de collège et de lycée, personnels administratifs du canton de Luchon et de Saint-Béat, se sont réunis mardi soir dans une salle du collège de Luchon. Une réunion inédite qui a drainé plus d'une centaine de personnes et mis à jour les inquiétudes de chacun. « Nous sommes lassés des annonces de fermetures de postes, de diminution des heures au collège qui entraîne la suppression d'option et peut-être même une fermeture programmée du lycée à Luchon », explique Josiane Ger, présidente de la FCPE. « Nous devons être solidaires et associer toutes les écoles afin d'être entendus ! » lance un parent de Fos. Un canton où des effectifs en baisse menacent une classe à l'école de Saint-Béat, une 6e d'ici deux ans au collège alors qu'un poste a déjà été supprimé l'an dernier. Parents inquiets, professeurs lassés Situation analogue dans le canton de Luchon, où après la fermeture d'une classe en maternelle et en primaire, des menacent pèsent sur l'école de Saint-Mamet et le regroupement pédagogique intercommunal de Cazeaux. Un constat difficile aussi au collège où parents d'élèves et professeurs ont voté une motion contre la dotation globale horaire qui prévoit la perte de 41 heures d'enseignement à la prochaine rentrée. « Si mon enfant veut aller en littéraire, sans l'option latin, comment va-t-il faire ? » s'exclame une maman. Parents inquiets, professeurs des écoles lassés d'attendre avec angoisse le comptage de leurs effectifs à chaque rentrée, professeurs de collèges et de lycées déplorant la dégradation constante de leurs conditions d'enseignements, tous ont décidé de se mobiliser afin que l'accès à l'éducation soit le même pour tous. Ils manifesteront le 22 mars et réclameront le classement en zone montagne.
14/03/08 la dépêche du midi