Sos
Ecoles de Montagne représente des élus, des parents, des
enseignants. L’association est soutenue par la FCPE.
L’école
est un service public essentiel en montagne et elle est stratégique
pour son avenir. Il faut au moins préserver le maillage actuel.
La
présence de l’Ecole est vitale pour le développement local et
l’aménagement du territoire. En tant que « fixateur de
population » elle est un rempart contre la désertification de
nos territoires.
L’association
est étonnée de l’écart existant entre le discours politique et
la réalité des faits.
Pour
le canton de Luchon, la réalité est la menace sur deux postes
à l’école de Luchon.
Le
poste de maternelle.
L’académie ne compte pas systématiquement les moins de trois ans.
Alors que :
-c’est
une obligation car nous sommes en ZRR.
-c’est
la volonté de la circulaire du 18/12/12 sur la scolarisation des
moins de 3 ans. La circulaire parle de zone de montagne.
Le
problème est que si depuis la loi montagne de 1985, une zone de
montagne est reconnue par les gouvernements successifs, les académies
ne reconnaissent pas celle-ci. Les arrangements de certaines
académies comme celle de l’Ariège sont tacites et dépendent
entièrement des personnes.
Le
poste de primaire. L’académie
ne prend pas en compte la circulaire du 18/12/12 sur le dispositif
« plus de maîtres que de classes ». Nous sommes en ZRR.
Un effectif raisonnable dans chaque classe est le seul « avantage »
pour les enfants du canton. Nous n’avons pas de RASED, de CMPP,
d’orthophoniste ou de psychomotricien à moins de 45 kms.
Une
des spécificités de la zone de montagnes est la fluctuation des
effectifs avec les saisonniers.
Toutes
les spécificités de la zone montagne ont été mis en évidence
avec la circulaire de décembre 2011. Celle-ci est trés inégalement
appliquée. Un document a été produit dans les Hautes Pyrénées.
Mais rien n’a été fait dans le Comminges. Pourtant l’association
avait informé M le sénateur Bertrand Auban. Nous l’avions
sollicité pour une réunion de travail et de préparation à la
concertation avec l’Académie. Le but étant de mettre en place des
règles spécifiques de seuils d’ouverture et de fermeture des
classes.
Nous
ne pouvons conclure ce tableau sans évoquer la concurrence inégale
de l’école privée. Celle-ci n’a pas les mêmes seuils
d’ouverture et de fermeture que le public. De plus, depuis la loi
Carle, elle capte des fonds publics venant des petites mairies.
Celles-ci ne sont plus en mesure de donner un coup de pouce aux
différents projets d’écoles.
Nous
comprenons bien que le changement de cap du ministre de l’éducation
ne peut avoir des résultats immédiats. Mais nous ne pouvons
comprendre, nous ne pouvons tolérer que l’ancienne politique de
gestion uniquement comptable puisse continuer à perdurer.
« La
jeunesse est la priorité »
« La
majorité compte sur les RASED dans son combat sur l’échec
scolaire »
Voici
des propos que vous avez déjà tenus. Toutes les réponses que vous
voudrez bien apporter à nos questionnements et vos engagements
seront retransmis dans notre bulletin d’information.
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