Pour info, la cantine réouvre aujourd’hui et l’internat dimanche.
Le maire de Luchon Éric Azémar et la présidente de région, Carole Delga, ont sollicité le recteur pour qu'il mette en place les cours en distanciel.
Nous n'avons qu'un seul objectif : Défendre et promouvoir les établissements publics scolaires en zone de montagne. Nous agissons dans l'intérêt de nos enfants et pour que nos cantons restent vivants.
Pour info, la cantine réouvre aujourd’hui et l’internat dimanche.
Le maire de Luchon Éric Azémar et la présidente de région, Carole Delga, ont sollicité le recteur pour qu'il mette en place les cours en distanciel.
24 janvier - Lycée de Luchon |
Mercredi 12 janvier : fermeture de l'internat du lycée général jusqu'au week-end. Manque d’effectif d’encadrants.
Lundi 17 janvier : fermeture de tout l’internat pour toute la semaine : 80 cas positifs et plus de 200 cas contacts chez les élèves.
Jeudi 13 janvier : Le proviseur de l'établissement avait demandé au rectorat l'autorisation de basculer les cours en distanciel. La réponse devait lui être donnée sans faute dans l’après midi du 13.
Lundi 17 janvier aucune réponse. Les parents d’élèves, commençant a être sérieusement agacés ont envoyé des courriers aux différents services en demandant une égalité de traitement dans les apprentissages.
Mercredi 19 janvier : refus par le rectorat sous prétexte que "Conformément à la directive ministérielle de maintenir autant que possible les cours en présentiel, et au regard de la situation sanitaire qui devrait s'améliorer dès la fin de cette semaine"...
vendredi 21 janvier : annonce que l'établissement maintient à nouveau la fermeture de l'internat car la situation "explose": 92 cas positifs et plus de 200 contacts parmi les élèves, 17 cas positifs soit 100% de l'effectif d'agents d’entretien.
Nouveau blocage de l'école de Cazeaux de Larboust ce matin. Les parents d'élèves ont reçu, cette semaine, un courrier du rectorat annonçant la fermeture d'une classe. Les parents d'élèves ont souhaité montrer leur désaccord par rapport à cette décision et ont bloqué l'entrée de l'école, peu avant l'heure de début des cours, empêchant ainsi les élèves d'entrer en classe pendant 30 minutes. L’inspectrice de circonscription a été informée de la présence des manifestants, lesquels ont été accueillis par un café chaud.
Ce samedi 6 mars, la municipalité de Mazères-sur-Salat appelait la population du RPI de Cassagne Marsoulas Mazères à participer à une manifestation contre la fermeture d’une classe de primaire sur le site de la commune.
Deuxième fermeture en 4 ans. Une inquiétude légitime lorsqu’on sait comme le souligne Jean-Claude Dougnac dans sa lettre ouverte "que les fermetures de classe ne sont qu’un premier pas vers les fermetures d’école. Or un village sans école est un village qui se meurt. Une école rurale avec son école maternelle n’est pas seulement un lieu pour apprendre à lire, à écrire, à compter, c’est également un endroit indispensable pour la socialisation des enfants, un lieu de rencontre pour les familles. En milieu rural certaines familles ont besoin d’aide ; l’école et le dialogue avec l’enseignant(e) représentent un point d’appui pour les épauler."
Le maire rappelle les engagements de l’État vis-à-vis du monde rural : "beaucoup de promesses ont été faites dont par exemple le fait de ne pas toucher aux écoles rurales. La réalité est tout autre : force est de constater que la carte scolaire pour 2021 ne répond pas aux besoins et notamment aux besoins spécifiques liés aux conditions sanitaires." Une décision dont tous espèrent qu’elle verra un fléchissement au cours des mois suivants, le maire souhaitant "le gel des fermetures de classes dans le milieu rural pour 2021."
La commune, dynamique, ne cesse de développer les structures autour de la communauté éducative : ALAE (accueil de loisirs associé aux écoles), CLAS (accompagnement scolaire), centre de loisirs des mercredis et des vacances drainant des dizaines d’emplois. etc.
A cela s’ajoute la volonté municipale d’attirer des familles avec le maintien et l’ouverture de nouveaux commerces telle la boulangerie-pâtisserie en octobre dernier ou encore la mise à disposition de locaux artisanaux dans la zone de l’ancienne usine Lacroix. Les projets de lotissements étaient conditionnés à l’agrandissement et mise aux normes de la station d’épuration. C’est chose faite depuis octobre 2018. La pandémie est passée par là, mais tous les signaux sont au vert pour que d’autres familles puissent s’installer et leurs enfants remplir les rangs de l’école.
Z.G.
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Un grand merci à Théo de nous avoir autorisés à disposer de ses images
© SOS Écoles de Montagne
Monsieur le Recteur,
La classe est restée ouverte jusqu'à aujourd'hui. Comme quoi, on a eu raison de se battre !
Il nous fait parvenir cette lettre de soutien.
Télécharger la lettre ICI.
Incompréhension quand les syndicats d'enseignants nous ont rapportés l'intention finale du DASEN, qu'il compte bien faire valider ce vendredi lors d'un CDEN. Pour lui, l'affaire de Cazeaux est bouclée, les élus locaux et les parents emberlificotés ... il va nous manger tout cru. C'est mal nous connaître !
Selon les syndicats, à Marignac le poste serait bloqué jusqu'en juin avec demande de faire un projet pédagogique innovant d'ici là (bla bla bla). Recompte en juin.
Étape 1. Laisser doucement fuiter une éventuelle menace.
Étape 2. Couvrir et laisser mijoter.
Étape 3. Si par malheur ça devait réagir ... RASSURER !
L'Administration repart à l'attaque des écoles de montagne.
Après une importante mobilisation des parents d'élèves de Marignac et des élus du secteur pour s'opposer à un projet de fermeture de classe, c'est au tour de ceux du RPI de Cazeaux-de-Larboust / Oô qui se retrouve également menacé de passer de 3 à 2 classes.
Les parents d'élèves de Cazeaux appellent à l'aide pour procéder à un blocage symbolique de l'école jeudi et/ou vendredi de 8 h 45 à 9 h 15.
Du coup, SOS Écoles de montagne, toujours vigilante, reprend du service. Des premiers courriers ont été envoyés à l'Inspectrice, au Dasen et au recteur.
Proies faciles parce fragiles, trop de villages ont souffert par le passé des coups de buttoir d'une Administration excessivement zélée et avide de faire des économies sur leur dos.
Plus une seule classe ne doit fermer dans nos zones rurales et de montagne !
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Enseignants engagés |
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Proviseur engagé |
Communiqué Lundi 14 mars se tient le CTSD* second degré à Toulouse au cours duquel se décidera l'avenir de la SEGPA de Saint-Béat. A cette occasion, les syndicats appellent les enseignants des écoles des secteurs de Luchon et St-Béat et du collège de St-Béat à cesser le travail pour marquer leur exigence du maintien de cette structure indispensable à nos élèves les plus en difficulté. Plusieurs écoles ont déjà fait savoir qu'elles seront fermées ce jour-là. * CTSD : Comité Technique Spécial Départemental
Votre commune n'apparait pas dans la liste ? Faites-nous parvenir une copie de la délibération.