Ce
jeudi 6 avril, les deux classes menacées de fermeture étaient
investies par les parents. Le rectorat a été averti par les
directrices. Mais celui-ci a déclaré s’en moquer puisque le
blocage n’était pas sur le temps scolaire. Cynique, vous avez dit
cynique ?
Vendredi
7 avril au matin, les écoles ont été de nouveau bloquées, sur le
temps scolaire et avec des croissants. L’IEN est venu à la
rencontre des parents à Luchon. Le rendez vous était à la mairie.
Là, nous avons découvert que M. Azémar qui souhaitait travailler
main dans la main et en collaboration avec les associations de
parents d’élèves, a rencontré dans la plus grande discrétion le
DASEN. Si vous voulez plus d’informations sur cette rencontre,
allez essayer de les leur demander ! Nous avons juste compris que le
maire tente de faire pleurer le DASEN en expliquant que ses écoles
sont jolies et toutes rénovées…
L’école
élémentaire a reçu des inscriptions et prévoit pour l’instant le
même effectif que cet année, à un enfant près. Alors, stop les
comptes d’apothicaire, d’autant que d’autres enfants vont
certainement arriver.
L’école
maternelle a une situation assez délirante : le prof d’occitan en
surnuméraire est compté pour pouvoir supprimer un poste. Mais s’il
y a quatre enseignants, comment se fait-il que la directrice de
l’école ne bénéficie pas depuis plusieurs années d’une
décharge de direction, comme le prévoit la loi ?
C’est
du n’importe quoi : des effectifs ruraux aussi importants qu’en
zone urbaine, des exigences pour maintenir un poste alors que des
obligations du Code de l’éducation ne sont pas respectées
(remplacements, postes non pourvus, amplitude pause-repas, etc.). Et
nous ne parlons même pas de la reconnaissance de la zone montagne et
du respect de circulaires concernant celles-ci.
Dans
ce grand b….., ce qui nous sauve ? Les petits effectifs ! Alors,
plus que jamais, il ne faut rien lâcher. Soyons avec bonheur le petit
grain de sable de ce système rouleau compresseur !