lundi 28 janvier 2013

Communiqué de SOS

Sos Ecoles de Montagne représente des élus, des parents, des enseignants. L’association est soutenue par la FCPE.
L’école est un service public essentiel en montagne et elle est stratégique pour son avenir. Il faut au moins préserver le maillage actuel.
La présence de l’Ecole est vitale pour le développement local et l’aménagement du territoire. En tant que « fixateur de population » elle est un rempart contre la désertification de nos territoires.
L’association est étonnée de l’écart existant entre le discours politique et la réalité des faits.
Pour le canton de Luchon, la réalité est la  menace sur deux postes à l’école de Luchon.
Le poste de maternelle. L’académie ne compte pas systématiquement les moins de trois ans. Alors que :
-c’est une obligation car nous sommes en ZRR.
-c’est la volonté de la circulaire du 18/12/12 sur la scolarisation des moins de 3 ans. La circulaire parle de zone de montagne.
Le problème est que si depuis la loi montagne de 1985, une zone de montagne est reconnue par les gouvernements successifs, les académies ne reconnaissent pas celle-ci. Les arrangements de certaines académies comme celle de l’Ariège sont tacites et dépendent entièrement des personnes.
Le poste de primaire. L’académie ne prend pas en compte la circulaire du 18/12/12 sur le dispositif « plus de maîtres que de classes ». Nous sommes en ZRR. Un effectif raisonnable dans chaque classe est le seul « avantage » pour les enfants du canton. Nous n’avons pas de RASED, de CMPP, d’orthophoniste ou de psychomotricien à moins de 45 kms.
Une des spécificités de la zone de montagnes est la fluctuation des effectifs avec les saisonniers.
Toutes les spécificités de la zone montagne ont été mis en évidence avec la circulaire de décembre 2011. Celle-ci est trés inégalement appliquée. Un document a été produit dans les Hautes Pyrénées. Mais rien n’a été fait dans le Comminges. Pourtant l’association avait informé M le sénateur Bertrand Auban. Nous l’avions sollicité pour une réunion de travail et de préparation à la concertation avec l’Académie. Le but étant de mettre en place des règles spécifiques de seuils d’ouverture et de fermeture des classes.

Nous ne pouvons conclure ce tableau sans évoquer la concurrence inégale de l’école privée. Celle-ci n’a pas les mêmes seuils d’ouverture et de fermeture que le public. De plus, depuis la loi Carle, elle capte des fonds publics venant des petites mairies. Celles-ci ne sont plus en mesure de donner un coup de pouce aux différents projets d’écoles.
Nous comprenons bien que le changement de cap du ministre de l’éducation ne peut avoir des résultats immédiats. Mais nous ne pouvons comprendre, nous ne pouvons tolérer que l’ancienne politique de gestion uniquement comptable puisse continuer à perdurer.

« La jeunesse est la priorité »
« La majorité compte sur les RASED dans son combat sur l’échec scolaire »
Voici des propos que vous avez déjà tenus. Toutes les réponses que vous voudrez bien apporter à nos questionnements et vos engagements seront retransmis dans notre bulletin d’information.

mercredi 23 janvier 2013

Le maire de Luchon tente de désamorcer l'inspecteur d'académie

23 janvier 2013
M. Louis Ferré, maire de Luchon, écrit à M. Michel-Jean Floc'h, inspecteur d'académie (Il paraît que maintenant, ça s'appelle un DA-SEN. Mais c'est pas grave, on continuera à l'appeler comme ça parce qu'il fait le même boulot qu'avant, c'est à dire que c'est toujours celui-là qui ferme les classes).