A 14h30, nous entrons dans le bureau du sous-préfet, persuadés que le représentant de l'Etat allait être à notre écoute. Nous l'avons ressenti comme tel.
Pendant le même temps, sur place au collège, l'administration de l'Education Nationale nous plantait un poignard dans le dos. Nous ne sommes pas assez malins, il nous aurait fallu nous méfier.
A 15h, le Principal a fait informer les élèves et les familles de sa décision violente et unilatérale de fermer le collège jusqu'à nouvel ordre.
Il en interdit également l'accès aux enseignants.
Il justifie cette décision en invoquant notamment le prétexte de soit-disant risques pour la sécurité.
Chacun a pu voir par soi-même qu'il n'en était rien. Personne n'est dupe du fait qu'il s'agit là d'une tentative de casser un mouvement et les personnes qui osent exprimer leur révolte face à l'injustice.
Nous rappelons que le choix des actions a toujours été fait autour de principes de base que nous nous étions fixés dès le départ : maintien des conditions d'accueil, de surveillance et de restauration des enfants. Ces principes ont toujours été assumés et respectés.
Il avait été convenu avec les enseignants que nous les laisserions mettre en place dès demain 4 heures de cours quotidiennement pour les élèves de troisième afin que soient assurée la poursuite du programme dans les matières passées au Brevet (maths, français, hist-géo).
Lorsqu'il y a suppression d'un poste primordial à l'éducation de nos enfants, ce n'est pas de notre fait.
Lorsqu'il y a une aussi brutale et injustifiable décision de fermeture totale de l'établissement, ce n'est pas plus de notre fait.
Que les culs-terreux aient suffisamment de courage pour s'organiser et se défendre il semble que ça en gêne certains !
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